Travaux
sur
les voitures & sur la machine
I/ Voiture Postale (RTO RO 736) -Démontage des 34 vitres du lanterneau. Les pare-closes métalliques de maintien ont été démontées avec beaucoup de difficultés. 816 vis rouillées, grippées, et souvent impossibles à desserrer, ont été déposées. Les pare-closes et les châssis métalliques ont été décapés et traités à l'antirouille. A la base des châssis, les trous d'écoulement, qui provoquaient des entrées d'eau dans la caisse faisant rouiller le métal et pourrir les câbles électriques, ont été bouchés à la soudure. Le remontage a débuté aux premiers jours de mai. -Re câblage électrique intégral. Des batteries neuves ont été mises en place. -Enduits extérieurs et ponçage. Le bandeau en caoutchouc de protection contre les chocs sur les quais postaux a été déposé. Il ne faisait pas partie de l'équipement d'origine de ces voitures. -Peinture en noir des éléments sous caisse. = 2/Voiture de 1 ère classe (RTO RO 734) Les travaux ont porté uniquement sur l'intérieur du véhicule -Remise en état d'origine du compartiment n' 4 (Compartiment Belmondo) qui avait été « décoré » en 1994 pour le tournage du film de Lelouch « Les misérables du XXème siècle ». Le revêtement mis en place par les décorateurs avait mal vieilli et commençait à faire délabré. Le nettoyage à l'acétone pour décoller le décor autocollant a été particulièrement pénible. -Mise enjeu des glaces descendantes grippées (compartiments 4, 5, 6, 7 et 8). Certains panneaux sous baies (tôle et formica) ont dû être changés. -Remplacement de câbles de guidage des rideaux et déblocage des enrouleurs bloqués. -Lubrification de toutes les portes de compartiments. Pour 2007 La voiture de première est de nouveau en atelier. Les travaux sont si conséquents (bas de caisse) qu'elle n'en sortira pas de l'année.3/ Voiture RTO RO 739 (n° 6). Cette voiture a été levée en atelier le 26 février 2005 pour révision à 15 ans de la caisse et des bogies. Au levage il est apparu que les essieux 3 et 4 présentaient des méplats importants. Ils ont donc été envoyés, avec les bogies, aux ateliers SDH Ferroviaire (à Saint Denis de l'Hôtel près d'Orléans) pour reprofilage. La caisse a été posée sur des bogies « postiches ». Après expertise, il s'est avéré que le re profilage n'était pas possible compte tenu de leur usure. SDH Ferroviaire nous a proposé deux essieux de remplacement du même type (956) au prix raisonnable de 750 euros HT l'unité en échange standard. Nous avons accepté cette offre. Les bogies révisés et les 2 nouveaux essieux sont arrivés à Sotteville le mercredi 27 avril et la voiture a été remise sur ses roues le samedi 30 avril 2005. Les épreuves réglementaires des freins et des signaux d'alarme ont été effectuées A l'intérieur, les portes des compartiments ont été lubrifiées et le loquet des WC côté extrémité 2 a été réparé. La révision de la caisse et des bogies a été validée pour 15 ans par la SNCF. Les révisions essieux sont validées jusqu'en 2020 et 2024.
4/ Voiture RTO RO 740 (n°3). Travaux de réfection du sol du couloir: Le lino et son support bois ont été déposés. Ceci a nécessité la dépose de toutes les portes de compartiments et de tous les seuils de portes. Le support en tôle, en bon état, a été décapé et traité à l'antirouille. La repose du support bois et du revêtement a été effectuée. Les glissières des portes de compartiments ont été lubrifiées en vue du remontage. Cliquez sur le bouton pour revenir à la page matériel Travaux sur la machine et son tender
Quelques Travaux du 22/12/2015 (Photos
Philippe CARON, Texte Jean-Philippe RAVON)
Pour
distribuer la vapeur dans les cylindres, notre machine n'utilise pas
des tiroirs mais des soupapes. Celles ci sont commandées par un jeu de
cames regroupées dans un appareil actionné par un levier oscilant.
Logement de l'appareil de commande des soupapes du cylindre Haute Pression Droit. (Dans le logement dépassent de chaque côté les queues de deux des quatres soupapes) Comme
vous pouvez le constater le cylindre, l'arrivée de la vapeur et le
logement de sa distribution sont dans une seule pièce de fonderie.
Présentation de l'appareil dans son logement.
L'appareil est quasiment dans son logement.
De l'autre côté de la machine : préparation de la dépose de l'appareil de commande des soupapes du cylindre Haute Pression Gauche.
Chauffage de l'appareil de commande pour faciliter sa dépose en ramolissant les graisses anciennes qui collent l'appareil au cylindre. Mercredi
7mai 2014 Coulage des macarons La vidéo ci dessous a été tournée au lycée Jean-Baptiste Colbert de Petit-Quevilly dont nous remercions chaleureusement les membres pour leur belle réalisation.
Crédit vidéo Philippe CARON et Guy Rey
lundi 2 et mardi 3 décembre 2013 <<Comme sur des roulettes>> par Jean-Jacques Dujardin
Les lundi 2 et mardi 3 décembre 2013 avaient lieu, dans l'atelier du Pacific Vapeur Club de Buddicom, la préparation puis la remise en place des trois essieux moteurs de la locomotive 231 G 558.
Pour l'occasion, la presse et la télévision locale avaient été invitées afin qu'elles assistent en direct à cette opération peu courante et impressionnante.
Lundi 2 décembre Un temps frais accueille la
bonne quinzaine de bénévoles de l'association. Ils savent que cette
journée n'est pas la plus importante mais ils savent aussi que, sans
cette journée de préparation, rien de correct ne pourra être fait
le lendemain.
Marc Janné, le chef d'orchestre, a affiché en bonne place un scrupuleux programme où chaque bénévole prend connaissance de sa fonction. Pour ce premier jour, il faut délimiter la zone de travail pour laisser l'espace nécessaire afin que ce remontage se fasse sans risque. Il faut également positionner les éclairages pour que chaque membre de l'équipe puisse voir clairement le déroulement des opérations. A cela il convient d'ajouter le dégagement de la zone de travail ainsi que les essais de bon fonctionnement des quatre portiques. Cette journée de mise en place est aussi consacrée à terminer, sur le cendrier, des travaux impossibles à réaliser une fois les essieux en place. La journée se termine vers 19h30. Ceux qui le peuvent retournent chez eux et les cinq qui restent ont droit à une bonne raclette préparée par Najatte, la cuisinière de service. Après ce délicieux et copieux repas, nos cinq "expatriés" resteront sur place et iront dormir, non pas dans un palace quatre étoiles mais bien au frais dans la voiture couchette stationnée devant l'atelier. Bonne nuit les petits.
Mardi 3 décembre.
Lever à 7h30 et petit déjeuner à 8h00 pour ceux qui ont squatté la voiture couchette. Dehors, c'est le froid et le brouillard qui accueillent nos volontaires. Il fait -1 degré au thermomètre et ce n'est guère mieux sous l'atelier qui n'a jamais connu de chauffage, un constat fait l'unanimité : "on se les gèle...!" Malgré cela, c'est le grand jour, celui qui va mobiliser toutes les bonnes volontés du PVC sous les ordres précis de Marc. Chacun s'est chaudement couvert et a revêtu casque, gants et chaussures de sécurité. Pour cette opération spéciale, minutieuse et dangereuse, il faut du monde, jugez-en : Deux personnes par boîte d'essieu, soit douze personnes Une personne pour surveiller chaque portique, soit quatre personnes Deux personnes par bout pour surveiller le calage, soit quatre personnes Une personne aux commandes des portiques Ce qui fait un total vingt-et-une personnes. A l'heure dite, l'opération de levage est lancée sous l'oeil attentif de Marc mais aussi sous celui de FR3 Normandie avec une journaliste et son caméraman, sans oublier la presse écrite avec Paris-Normandie et d'autres médias. Quelques curieux et adhérents sont également là pour vivre, photographier et filmer ce qu'ils ne reverront pas de si tôt. Au signal, la loco monte doucement. Il en faut du temps pour lever les 80 tonnes de notre chère Princesse. Quand le signal d'arrêt est donné, le point le plus haut de la loco se trouve à quelques millimètres de la charpente en bois du vieil atelier. ![]() ![]() C'est très juste mais cela suffit pour permettre de placer à la main les 3 essieux qui attendaient depuis si longtemps de retrouver leur place. Le silence a été demandé et c'est seulement le vacarme des vérins qui le rompt. La très lente descente de la loco commence, ponctuée par de nombreux arrêts afin de placer au millimètre près les six boîtes d'essieux.
Tout est neuf et les jeux sont réduits au minimum. De nombreux ajustements sont nécessaires mais l'opération se déroule paisiblement, toujours sous l'oeil attentif du chef d'orchestre.
Les heures passent et il est très précisément 15h45 quand le chef déclare l'opération de mise en place des essieux terminée. Tout le monde est heureux et les applaudissements retentissent pour saluer une opération qui s'est déroulée "comme sur des roulettes". Ce fut donc un bien bel exploit, mené efficacement par une équipe bien encadrée qui maîtrise parfaitement ses gestes.
Au cours des semaines qui vont suivre, il y aura d'autres levages, notamment pour placer le bogie et le bissel, mais ces opérations ne seront rien à côté de celle que nous venons de vivre avec les "grandes pattes" de la Princesse. La prochaine grosse opération sera celle de la mise en place et du réglage de la suspension. Un grand bravo à tous les acteurs du PVC !
![]()
Vidéo du Remontage des essieux à l'atelier. Cliquez sur le bouton pour revenir à la page matériel Le cendrier au moment de sa dépose le 07/03/2011.Le 16/07/2011 Le cendrier refait à neuf
Samedi 30/01/2010 Dépose de l'essieu coudé Aspect de la fusée .
Quelques images de la marche d'essai de notre princesse du 13 mars 2006 dans le triage après les travaux de l'hiver.
Et le rodage sur Serquigny Sotteville
L'atelier surpris par Franck Beaunoir
par Alain Rapineau. (Extrait du bulletin de novembre 2005)
Dans le bulletin de juin 2005, je vous écrivais qu’un certain nombre de travaux étaient en cours sur la machine et je vous parlais de la phase que nous attendions tous : « le remontage ». Il ne s’agit pas d’écrire pour le plaisir et pour faire bien ; je ne reprendrai donc pas ce qui a été dit dans le N° 56, mais je préciserai simplement que les travaux de l’hiver 2004/2005 ont représenté environ 5000 heures de travail réparties sur les journées du MARDI, du SAMEDI et même de quelques DIMANCHES. Il est important de noter que l’équipe machine (atelier) s’étoffe grâce à l’arrivée de quelques jeunes, et de personnes encore en activité venant du privé. Ce sont ces raisons qui nous ont conduits à la mise en place des équipes du samedi avec un calendrier prévisionnel. Après remontage des différents éléments (glissières, coussinets, segments, pistons, régulateurs, voûte et autres opérations), notre « princesse » se trouvait prête pour le rodage le 19 septembre 2005. Quatre jours ont été programmés pour cette opération : Lundi 19/09/2005Allumage à 14h00.Montée en pression tranquille.Décollage du manomètre chaudière vers 20h00. (Rien à signaler au cours de cette journée).Mardi 20/09/2005Cette journée est consacrée aux essais sur les voies de circulation du triageAprès montée en pression en début de matinée, nous nous dirigeons vers le Poste G, arrêt et, suite à travaux dans le triage, retour à la case départ. L’après-midi nous effectuons 4 allers et retours sur les voies de circulation du triage avec montée en vitesse progressive pour finir à 50km/h. Contrôle de la machine au poste 1+A Après chaque trajet, un contrôle est fait et rien d’anormal n’est à signaler, aucun point chaud. En fin d’après-midi, retour à l’atelier. Mercredi 21/09/2005 Cette journée est consacrée à la préparation de la machine (charbon, eau, graissage) en vue du train d’essai sur SERQUIGNY Jeudi 22/09/2005 L’aller et retour SOTTEVILLE / SERQUIGNY est effectué dans des conditions satisfaisantes malgré quelques difficultés d’alimentation en eau, particulièrement du côté de l’injecteur, d’où une consommation d’eau un peu élevée nous obligeant à refaire un complément à SERQUIGNY. Retour à SOTTEVILLE, rentrée à l’atelier après une visite approfondie sur fosse au dépôt. Bilan de la journée : Comportement de la machine : Mécanique : tout a parfaitement réagi ( aucun point chaud, pas d’anomalies). Alimentation en eau : L’injecteur a du mal à s’amorcer. La pompe à eau nous cause encore, par intermittence, quelques inquiétudes. Production de vapeur : Elle se trouve un peu diminuée par l’utilisation de l’injecteur. Cependant, dans l’ensemble, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, la machine ‘va bien’, comme on dit. Les points relevés ci-dessus et autres petites anomalies seront repris avant le train de DEAUVILLE. Pour résumer, un travail très important et indispensable a été fait au cours de l’hiver. Tout n’est pas parfait, mais le travail a porté ses fruits. Photos insérées le 18/07/2005
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